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On parle de radicalisation, mais regardez qui est radical !
Regardez où sont les gens qui refusent le dialogue.
Ils sont au gouvernement, ils sont au pouvoir!
Toujours un problème d'ordre de grandeurs : entre 10⁶ et 10⁹ il y a un monde.
Extrême-gauche devient ➡ Ultra-gauche
La gauche ➡ l'extrême-gauche
Le Centre ➡ la gauche
Droite ➡ la République
Extrême-droite ➡ "ni droite ni gauche, juste pragmatique"
Nazi ➡ "ils ont du culot"
C'est comme cela qu'avance le fascisme. A petit pas en commençant par le changement du vocabulaire pour changer les esprits.
C'est révolutionnaire et c'est important de comprendre pourquoi.
Ca peut paraitre évident à ceux qui sont familiers de la macroéconomie, mais il se trouve que tout le monde ne l'est pas (!).
Alors petit #thread explicatif, en espérant que ça donne des idées aux partis français...
La politique monétaire des banquiers centraux perd tout le monde, même les spécialistes de la question.
Je vais donc en remettre une couche. Comprenez-en bien les enjeux, il en va de la paix sociale !
Petit rappel de ce qu'est la stratégie du choc avec des exemple récent de son application.
Petit rappel utile sur les raisons de l'état actuel de la médecin en France (et dans pas mal de pays d'Europe dont l'Italie).
Conclusion :
(a) on aurait pu éviter le pis-aller du confinement général en testant en masse au départ ;
(b) cela n'a pas été possible parce que le gouvernement n'avait pas anticipé la production massive de tests ;
(c) le gouvernement est donc responsable de ce merdier.
[...]
Gouverner, c'est choisir. L'Histoire retiendra que l'on n'a jamais manqué de balles en caoutchouc pour éborgner et terroriser les gens qui manifestaient pour réclamer une vie meilleure, alors qu'on était à poil au niveau des masques face à la pandémie du siècle.
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Tout ceci se produit sur fond d'un certain passif. Signer d'entrée de jeu un chèque aux milliardaires en supprimant l'ISF tout en refusant obstinément à l'hôpital public un plan d'investissement à la hauteur pendant 2 ans signe un certain ordre de priorités.
Et c'est ainsi que dans le 6è pays le plus riche au monde, des soignants désespérés en viennent à appeler aux dons pour avoir des masques ou des blouses. Des masques. Des blouses… Quelle misère.
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Cette décision, consciente et assumée, traduit un travers de classe : en bons bourgeois, ils ont tenu pour quantité négligeable les classes populaires laborieuses et ont estimé qu'on pouvait bien continuer à les envoyer au charbon.
La violence sociale de cette décision est incroyable. Des planqués qui ont tout raté envoient des gens sans protections au front en applaudissant leur "courage" et leur "héroïsme". Ignoble, terrible barrière de classe.
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Puisse la crise du Covid-19 nous rappeler cette leçon historique : lorsqu'il s'agit de faire mourir des gens en masse, le plus prolifique des tueurs en série n'est rien face au bureaucrate autosatisfait. L'arme la plus meurtrière sur Terre reste un stylo tenu par un col blanc.
La question est d'autant plus prégnante que dans le Figaro, un "haut représentant patronal" propose... de ramener les congés payés à deux ou trois semaines, du moins cette année : "Si c’est nécessaire pour limiter les conséquences économiques de la crise sans précédent que nous traversons en ce moment, les Français pourraient renoncer à deux à trois semaines de vacances en juillet et août. En tout cas, cela ne me choquerait pas".
Que ça soit à l’Assemblée nationale ou dans la culture - marre de se cacher, de simuler la gêne. Vous exigez le respect entier et constant.
Ça vaut pour le viol, ça vaut pour les exactions de votre police, ça vaut pour les césars, ça vaut pour votre réforme des retraites. C’est votre politique : exiger le silence des victimes.
Ça fait partie du territoire, et s’il faut nous transmettre le message par la terreur vous ne voyez pas où est le problème. Votre jouissance morbide, avant tout. Et vous ne tolérez autour de vous que les valets les plus dociles.
Il n’y a rien de surprenant à ce que vous ayez couronné Polanski : c’est toujours l’argent qu’on célèbre, dans ces cérémonies, le cinéma on s’en fout. Le public on s’en fout. C’est votre propre puissance de frappe monétaire que vous venez aduler. C’est le gros budget que vous lui avez octroyé en signe de soutien que vous saluez - à travers lui c’est votre puissance qu’on doit respecter.
[...]
Si le violeur d’enfant c’était l’homme de ménage alors là pas de quartier : police, prison, déclarations tonitruantes, défense de la victime et condamnation générale. Mais si le violeur est un puissant : respect et solidarité.
Ce texte explique posément beaucoup de choses sur la "société de consommation" dans laquelle nous vivons.
À Radio France, Sibyle Veil demeure comme un piquet, statufiée. Belloubet, elle, ne connaît qu’un léger décrochage de mâchoire inférieure, et la même inertie. Le directeur du Mobilier national choisit le déni massif de réalité, et continue son discours, comme les directeurs d’hôpitaux.
Que se passe-t-il à l’intérieur de ces personnes ?
Se passe-t-il seulement quelque chose ?
Y a-t-il des pensées ? Si oui lesquelles ?
En fait, comment peut-on résister au-dedans de soi à des hontes pareilles ?
Que ne faut-il pas dresser comme murailles pour parvenir à se maintenir aussi stupidement face à des désaveux aussi terribles ?
Comment ne pas en contracter l’envie immédiate de disparaître ?
Comment continuer de prétendre diriger quand les dirigés vous signifient à ce point leur irréparable mépris ?
Quel stade de robotisation faut-il avoir atteint pour ne plus être capable de recevoir le moindre signal humain ?Et de nouveau : qui sont ces gens ? Qu’est-ce que c’est que cette humanité-là ?
There is no alternative!
Le gouvernement veut « faire taire tous ceux qui mènent des actions symboliques contre le système de l’agriculture industrielle », dénoncent de multiples défenseurs de l’agriculture paysanne et biologique, réunis dans cette tribune. Ils s’inquiètent fortement de la création de la cellule de renseignement Demeter, lancée fin octobre, soi-disant destinée à lutter contre l’« agribashing ».
Cet article fait écho a celui Lordon sur la violence légitime.
Dans une période où les USA sont dirigés par Trump, le Brésil par Bolsonaro et le Royaume-Uni par Boris Johnson, on pourrait s’estimer “heureux” d’avoir comme chef d’Etat une personne comme Macron, celui-ci pouvant apparaitre comme moderne et mesuré face aux caricatures précédemment citées .
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Mais c’est en cela qu’il est si dangereux. Car oui, depuis deux ans et demi, Macron mène une politique ultra-autoritaire : opposants politiques mutilés, tués ou emprisonnés, journalistes et observateurs des droits de l’Homme agressés et persécutés juridiquement, [...]
Plus personne ne s’étonne de voir des centaines de policiers équipés d’armes de guerre dans les rues de nos villes. La norme est désormais placée du côté d’une vie régie par des cadres autoritaires.
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Le pouvoir politique peut évidemment continuer d’arborer ses fétiches démocratiques – suffrage universel, pluralité des partis politiques, séparation des pouvoirs, laïcité – mais si l’état néolibéral moderne est, par certains côtés, très éloigné du fascisme historique du 20è siècle, il dispose de moyens de contrôle et de coercition arbitraires incomparables qu’il mobilise déjà contre ses opposants. Après deux ans et demi de pouvoir Macron, le fameux barrage du second tour de l’élection présidentielle apparaît de plus en plus comme un mariage.
« Dr Hoffert, votre travail chez Exxon était focalisé sur le cycle du carbone et la modélisation du climat, lance la jeune femme en montrant à l’écran une diapositive. Connaissez-vous ce graphique, établi en 1982 ? Pouvez-vous nous expliquer brièvement ce que cela montre ? »
Martin Hoffert s’exécute. « Bien sûr. Cela montre une projection des niveaux futurs de dioxyde de carbone [CO2], et le changement de température associé à l’évolution de cette concentration, répond le géochimiste, cheveux gris et front plissé. Et c’est une représentation très précise de ce que le climat est effectivement devenu aujourd’hui. »
En 1982, Exxon (à minima) était au courant de l'évolution du climat de la terre du fait des émissions de gaz à effet de serre. Ils n'ont évidement rien changé et ont tous fait pour cacher cela et critiquer les scientifique en parlant.
Vendredi, c’est le Black Friday, et si vous ignorez ce que c’est, c’est que vous avez la chance de ne pas avoir eu vent de cette énième glanderie importée des États-Unis.
En gros, une journée de pseudo-soldes avant Noël pour lancer la grande farandole de la surconsommation de merdes inutiles et polluantes qui seront jetées dans l’année
when politicians resort to blaming immigrants
You know they've run out of excuses
Selon cette étude, l'immense majorité des patients ont bel et bien leur place aux urgences. Seuls 6% des malades se présentent aux urgences de manière inappropriée.
Selon cette étude, l'engorgement des urgences n'est donc pas à chercher du côté des patients. "Le problème de l'engorgement des urgences n'est pas justement dans ces consultations-là", indique Diane Naouri. "Il est beaucoup plus dans une question de l'aval. (...) Il est plutôt sur une inadéquation entre la demande et notre difficulté à avoir des lits d'hospitalisation pour des patients."
Surtout quand on sait, par exemple, que 100 000 lits ont été supprimés ces vingt dernières années dans les services d'urgence.