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La politique monétaire des banquiers centraux perd tout le monde, même les spécialistes de la question.
Je vais donc en remettre une couche. Comprenez-en bien les enjeux, il en va de la paix sociale !
La mise à mort du service public, entreprise poursuivie avec acharnement par tous les libéraux qui se sont continûment succédés au pouvoir depuis trente ans, mais portée à des degrés inouïs par la clique Macron-Buzyn-Blanquer-Pénicaud et tous leurs misérables managers, n’est pas qu’une mise à mort institutionnelle quand il s’agit du service public de la santé — où les mots retrouvent leur sens propre avec la dernière brutalité. En décembre 2019, une banderole d’hospitaliers manifestants disait : « L’État compte les sous, on va compter les morts ». Nous y sommes.
Encore un excellent texte de Frédéric Lordon, cette fois sur le coronavirus et les conséquences des politiques de casse du service public.
But the second half of the 20th century was mostly a victory for the low-tax side. [...]
Politicians cut every tax that fell heavily on the wealthy: high-end income taxes, investment taxes, the estate tax and the corporate tax.
The justification for doing so was usually that the economy as a whole would benefit.The justification turned out to be wrong.
The wealthy, and only the wealthy, have done fantastically well over the last several decades.
Il semblerait que le projet avance.
Le fait que les villes françaises soient faites majoritairement pour les voitures est un choix politique.
En échange de la baisse de la TVA, les restaurateur se sont engagés à :
- baisser les prix
- augmenter les salaires
- embaucher
Résultats : une grosse augmentation de leurs bénéfices et ... c'est tout.
Je ne sais pas pourquoi, ça me fait penser à d'autres cadeaux aux grand patrons !
Non, ce genre de déclaration c'est dangereux parce que c'est une parole politique. Et que cette parole politique nous prépare à un nouvel épisode d'inversion de la hiérarchie des normes, autre figure bien connue de la Macronie (souvenez-vous de la Loi Travail).
[...]
Mais là c'est la première fois qu'une parole politique dit et assume l'intérêt supérieur du Business Model sur la loi et les règlements.
Le gouvernement ne fait que parachever ce qu’avaient commencé la loi Travail de 2016 et les ordonnances de 2017 : l’employeur n’est dorénavant plus responsable de rien à l’égard de ses salariés.
A l'inverse des salariés par contre.
Et pendant ce temps là en France.
Le coût (estimé) de la catastrophe de Fukushima : 21 500 milliards de yen (soit environ 160 milliards d'euro)
La concurrence est matériellement impossible dans le ferroviaire, car il est impossible de faire passer 2 trains à la même heure sur les mêmes rails!
La fin de l'assurance chômage.
De l'usage de la sobriété dans le design technologique.