Une question d'éthique journalistique commence à se poser très sérieusement: comment est-il possible qu'AUCUN journal ne dise la réalité sur l'erreur monumentale commise à nouveau par le chef de l'Etat, depuis début janvier?
7 semaines…
50 jours demain
[...]
10/ "En quelques jours, l'exécutif a changé de discours. « Inquiétude » , « situation très fragile » , « rien n'est exclu » , entend-on. « La montée des eaux est préoccupante »"
Non. L'exécutif a nié les faits pendant 7 semaines qui n'ont été mises à profit pour… rien.
"En même temps" il n'a jamais été dis dans quel sens fonctionne le ruissellement !
Petite mise au point sur Jean-Michel Blanquer
On parle de radicalisation, mais regardez qui est radical !
Regardez où sont les gens qui refusent le dialogue.
Ils sont au gouvernement, ils sont au pouvoir!
Extrême-gauche devient ➡ Ultra-gauche
La gauche ➡ l'extrême-gauche
Le Centre ➡ la gauche
Droite ➡ la République
Extrême-droite ➡ "ni droite ni gauche, juste pragmatique"
Nazi ➡ "ils ont du culot"
C'est comme cela qu'avance le fascisme. A petit pas en commençant par le changement du vocabulaire pour changer les esprits.
Propos d'un avocat de policier sur BFMTV.
Toute cette merde ressemble de moins en moins à une bande d'imbéciles qui ne savent pas ce qu'ils font, et de plus en plus à une bande de fascistes qui jouent aux cons pour qu'on ne se méfie pas
Bon après je dis pas qu'ils sont compétents mais le monde n'est pas une méritocratie
Et bon qu'on se méfie pas, c'est un peu le principe du fascisme
C'est révolutionnaire et c'est important de comprendre pourquoi.
Ca peut paraitre évident à ceux qui sont familiers de la macroéconomie, mais il se trouve que tout le monde ne l'est pas (!).
Alors petit #thread explicatif, en espérant que ça donne des idées aux partis français...
La politique monétaire des banquiers centraux perd tout le monde, même les spécialistes de la question.
Je vais donc en remettre une couche. Comprenez-en bien les enjeux, il en va de la paix sociale !
le Sénat vient de voter une amnistie pour tous les élus (y compris ministres),
les employeurs et des fonctionnaires quand ils auront pris certaines décisions ayant conduit à la contamination de personnes !
Sachant que cette loi est rétroactive et s'applique depuis le début de l'état d'urgence sanitaire.
A Toulouse, une jeune femme a été placée en garde à vue pendant plusieurs heures pour avoir mis une banderole "Macronavirus, à quand la fin ?" sur sa maison.
Ce lundi, tous ses colocataires sont à leur tour convoqués au commissariat, tandis que les manifestations de soutien se multiplient.
Petit rappel utile sur les raisons de l'état actuel de la médecin en France (et dans pas mal de pays d'Europe dont l'Italie).
Conclusion :
(a) on aurait pu éviter le pis-aller du confinement général en testant en masse au départ ;
(b) cela n'a pas été possible parce que le gouvernement n'avait pas anticipé la production massive de tests ;
(c) le gouvernement est donc responsable de ce merdier.
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Gouverner, c'est choisir. L'Histoire retiendra que l'on n'a jamais manqué de balles en caoutchouc pour éborgner et terroriser les gens qui manifestaient pour réclamer une vie meilleure, alors qu'on était à poil au niveau des masques face à la pandémie du siècle.
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Tout ceci se produit sur fond d'un certain passif. Signer d'entrée de jeu un chèque aux milliardaires en supprimant l'ISF tout en refusant obstinément à l'hôpital public un plan d'investissement à la hauteur pendant 2 ans signe un certain ordre de priorités.
Et c'est ainsi que dans le 6è pays le plus riche au monde, des soignants désespérés en viennent à appeler aux dons pour avoir des masques ou des blouses. Des masques. Des blouses… Quelle misère.
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Cette décision, consciente et assumée, traduit un travers de classe : en bons bourgeois, ils ont tenu pour quantité négligeable les classes populaires laborieuses et ont estimé qu'on pouvait bien continuer à les envoyer au charbon.
La violence sociale de cette décision est incroyable. Des planqués qui ont tout raté envoient des gens sans protections au front en applaudissant leur "courage" et leur "héroïsme". Ignoble, terrible barrière de classe.
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Puisse la crise du Covid-19 nous rappeler cette leçon historique : lorsqu'il s'agit de faire mourir des gens en masse, le plus prolifique des tueurs en série n'est rien face au bureaucrate autosatisfait. L'arme la plus meurtrière sur Terre reste un stylo tenu par un col blanc.
La mise à mort du service public, entreprise poursuivie avec acharnement par tous les libéraux qui se sont continûment succédés au pouvoir depuis trente ans, mais portée à des degrés inouïs par la clique Macron-Buzyn-Blanquer-Pénicaud et tous leurs misérables managers, n’est pas qu’une mise à mort institutionnelle quand il s’agit du service public de la santé — où les mots retrouvent leur sens propre avec la dernière brutalité. En décembre 2019, une banderole d’hospitaliers manifestants disait : « L’État compte les sous, on va compter les morts ». Nous y sommes.
Encore un excellent texte de Frédéric Lordon, cette fois sur le coronavirus et les conséquences des politiques de casse du service public.
La question est d'autant plus prégnante que dans le Figaro, un "haut représentant patronal" propose... de ramener les congés payés à deux ou trois semaines, du moins cette année : "Si c’est nécessaire pour limiter les conséquences économiques de la crise sans précédent que nous traversons en ce moment, les Français pourraient renoncer à deux à trois semaines de vacances en juillet et août. En tout cas, cela ne me choquerait pas".
Que ça soit à l’Assemblée nationale ou dans la culture - marre de se cacher, de simuler la gêne. Vous exigez le respect entier et constant.
Ça vaut pour le viol, ça vaut pour les exactions de votre police, ça vaut pour les césars, ça vaut pour votre réforme des retraites. C’est votre politique : exiger le silence des victimes.
Ça fait partie du territoire, et s’il faut nous transmettre le message par la terreur vous ne voyez pas où est le problème. Votre jouissance morbide, avant tout. Et vous ne tolérez autour de vous que les valets les plus dociles.
Il n’y a rien de surprenant à ce que vous ayez couronné Polanski : c’est toujours l’argent qu’on célèbre, dans ces cérémonies, le cinéma on s’en fout. Le public on s’en fout. C’est votre propre puissance de frappe monétaire que vous venez aduler. C’est le gros budget que vous lui avez octroyé en signe de soutien que vous saluez - à travers lui c’est votre puissance qu’on doit respecter.
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Si le violeur d’enfant c’était l’homme de ménage alors là pas de quartier : police, prison, déclarations tonitruantes, défense de la victime et condamnation générale. Mais si le violeur est un puissant : respect et solidarité.
Après deux mois de débats, un représentant LREM l'avoue enfin : oui, Macron a menti sur la retraite des agriculteurs.
Tous les agriculteurs n'auront pas droit aux 1000€ minimum.Comment peuvent-ils se regarder dans une glace ?
Ce texte explique posément beaucoup de choses sur la "société de consommation" dans laquelle nous vivons.