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Autrement dit, si l'Etat n'avait pas privatisé, il aurait aujourd'hui amassé en dividendes la même somme que celle perçue grâce à la privatisation. A ceci près que, par la suite, il aurait continué de percevoir les dividendes qui vont désormais lui échapper pendant des décennies
Que proclame, par exemple, le président Macron? Que, comme on l’a encore répété à cette tribune, « sans croissance, il n’y a aucune chance d’avoir de la redistribution. » C’est faux. C’est archi-faux. C’est une imposture. On peut redistribuer. On peut redistribuer tout de suite. Et on peut redistribuer massivement.
cette année, dans le nouveau classement de Challenges, ces 500 fortunes, qui pesaient l’an dernier 25 % du PIB, représentent aujourd’hui 30 % de ce même PIB ! Ils ont donc gagné 5 % en douze mois seulement.
La vérité, et vous le savez, c’est que le gâteau PIB est aujourd’hui truffé de trucs toxiques, bourré de glyphosate, pourri de plastique, et qu’il ne fait plus tellement saliver.
viendra imposer une évidence : les fous, c’est vous – les fous qui prônez une croissance infinie dans un monde fini, les fous qui menez l’humanité à son suicide.
Que ferons-nous quand la société industrielle se sera effondrée ?
C’est ce chiffre qui de facto fait office de référence.
Il faudra donc à présent évoquer ce montant si symbolique de 100 milliards d’euros pour la fraude fiscale.
Pour en mesurer l’importance, il suffit de le comparer.
Cent milliards d’euros, c’est 1,5 fois ce que payent les Français au travers de l’impôt sur le revenu.
De quoi assurer à l’Etat un budget en équilibre.
A ce niveau, ce n'est plus de la fraude mal du vol pure et simple.
Il y a deux récits concurrents de la présidence Macron. Dans le premier c’est un mouvement centriste arrivé au pouvoir grâce aux circonstances et qui va réformer en étant l’alternative aux populismes.
Le récit alternatif est celui d’une petite bande parvenue au pouvoir pour l’exercer à son profit exclusif, en détruisant tous les collectifs existants qui se dressent contre ce pillage. Évidemment ce second récit est celui des opposants.
L’affaire Benalla est importante parce que c’est l’incarnation chimiquement pure du second récit. Un arriviste profiteur et s’en met plein les poches qui casse des manifestants en court-circuitant les ordres installés, au mépris du monopole de la violence légitime.
Si vous croyez au premier récit cette affaire est une aberration malheureuse. Mais il est possible qu’elle soit la quintessence du macronisme.
Pour beaucoup qui ne sont pas encore fixés, c’est un moment majeur, dans lequel va se décider quelle est la réalité de cette présidence. Et pour l’instant le second récit n’a pas été contredit, bien au contraire.
« Encore faut-il que les carnets de commandes se remplissent… »
Et voilà le roi nu : le souverain créateur d’emplois ne crée rien du tout. Il n’ouvre de nouveaux postes à pourvoir que s’il fait face à un volume présent ou futur de commandes qui le justifie.
[...]
Au total, et au travers de toutes les réfractions sectorielles et concurrentielles, les entreprises ne font qu’opérer localement la conversion en emplois du volume d’activité déterminé par le processus global de la conjoncture. À l’opposé de l’imagerie du chef d’entreprise héroïque démiurge, la conjoncture d’ensemble est donc ce processus sans sujet qui est le vrai « créateur » de l’emploi.
Tous les systèmes tendent vers l’équilibre. Il n’y a rien à faire, ça se fait tout seul. Ca veut dire – bonne nouvelle ! – que tous nos problèmes de consommation de ressources vont se régler tout seuls. On va consommer moins automatiquement. Avoir une population qui va baisser, automatiquement.
La mauvaise nouvelle, c’est qu’il est toujours plus facile de détruire que de construire, de mettre le bordel que d’organiser, de consommer que de produire.
Le système va s’équilibrer, c’est une certitude. La question, la question VRAIMENT importante, c’est comment.
Ce n’est pas pour ça qu’il faut arrêter le progrès scientifique, cracher sur le pétrole et le nucléaire ou castrer tout le monde.
Mais ne rien faire, c’est aberrant
L’effet ironique peut-être le plus connu du réchauffement climatique est sans doute la climatisation.
A mesure que les températures deviennent année après année de plus en plus élevées, les systèmes de climatisation se développent, que ce soit dans les bâtiments ou dans les véhicules.
Cette course à la climatisation provoque une hausse importante de la consommation d’énergie et donc des émissions de CO2… qui participent à l’augmentation du réchauffement climatique, qui nécessitera donc encore plus de climatisation…
Personne n’aurait imaginé que nous perdrions aussi les hirondelles, en même temps que les abeilles. Les humains seront-ils les prochains ?
Travailler plus (8%) pour gagner plus (3.1%) ... cherchez l'erreur.
les plateformes ne sont pas obligées de déposer une charte, et si elles le font, elle sera propre à chacune d’entre elle. Surtout, la loi les protégera alors de tout risque de requalification de ces travailleurs en salariés…
En échange de la baisse de la TVA, les restaurateur se sont engagés à :
- baisser les prix
- augmenter les salaires
- embaucher
Résultats : une grosse augmentation de leurs bénéfices et ... c'est tout.
Je ne sais pas pourquoi, ça me fait penser à d'autres cadeaux aux grand patrons !
Non, ce genre de déclaration c'est dangereux parce que c'est une parole politique. Et que cette parole politique nous prépare à un nouvel épisode d'inversion de la hiérarchie des normes, autre figure bien connue de la Macronie (souvenez-vous de la Loi Travail).
[...]
Mais là c'est la première fois qu'une parole politique dit et assume l'intérêt supérieur du Business Model sur la loi et les règlements.
Le Financial Times dresse un bilan détaillé et accablant de la privatisation du rail en Grande-Bretagne. Le journal économique de référence évoque une hausse des tarifs (corrigée de l’inflation) variant entre +30 % et +300 % selon les lignes.
En parallèle, on observe une hausse spectaculaire des accidents, une baisse drastique de la qualité du service et un surcoût pour l’ensemble des contribuables du fait des milliards d’argent public injectés pour pallier aux faillites de nombreux opérateurs.
Le gouvernement ne fait que parachever ce qu’avaient commencé la loi Travail de 2016 et les ordonnances de 2017 : l’employeur n’est dorénavant plus responsable de rien à l’égard de ses salariés.
A l'inverse des salariés par contre.
Votre rêve est celui du profit rapide et la jouissance immédiate exclusivement réservée à une élite : vous et vos camarades de classe, pour faire simple… et après vous, le déluge.
Qu’importe si l’immense majorité des gens sera perdante, qu’importe si l’humanité entière sera perdante lorsque nous aurons achevé de rendre notre planète invivable… vous serez morts depuis longtemps, et c’est là tout votre « projeeeeeet ! » : vivre dans l’opulence égoïste, très vite, tout de suite, pour ceux qui peuvent, et que les autres crèvent.
Avant que le château de cartes que vous aurez construits pour arriver à ce « rêve » ne s’effondre.
Et un petit cadeau de seulement 800 millions d'euros par ans aux plus riches
Can civilisation prolong its life until the end of this century? “It depends on what we are prepared to do.”
He fears it will be a long time before we take proportionate action to stop climatic calamity.
“Standing in the way is capitalism. Can you imagine the global airline industry being dismantled when hundreds of new runways are being built right now all over the world? It’s almost as if we’re deliberately attempting to defy nature. We’re doing the reverse of what we should be doing, with everybody’s silent acquiescence, and nobody’s batting an eyelid.”